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2012	DEC

Mécanismes d'action anti cancéreuse du fucoïdane: 1, 2, 3 sur 5

fucoidan En 1983, en utilisant du fucoïdane brut obtenu à partir d'arame, Takahashi (1) a étudié les effets sur les capacités du système réticulo-endothélial phagocytaire, les facteurs d'induction d'inhibition de virus, et l'activité tueuse naturelle sur des souris inoculées avec le vaccin L1210, et les propriétés anti tumorales par rapport aux cellules tumoreuses de sarcome 180 transplantée sous-cutanée dans des souris ddy et des souris nues athymiques. Les résultats indiquent qu'en stimulant le système réticulo-endothélial et l'augmentation de l'activité NK, l'arame a entraîné l'émergence de propriétés anti tumorales tout en participant à l'amélioration des défenses immunitaires des cellules T. En 1996, des chercheurs ont déterminé la structure chimique du U-fucoïdane etc., et ont également clarifié leur activité physiologique, à savoir des effets sur l'apoptose des cellules cancéreuses. En 2000, Maruyama et al. (2) ont étudié les effets du fucoïdane provenant de wakame sur l'activité des cellules NK dans le but de clarifier le mécanisme de rallongement de l'espérance de vie, en étudiant les effets de la substance sur des souris auxquelles on a transplanté des cellules leucémiques L1210. Ils ont administré un extrait hydrosoluble de mekabu et de fucoïdane de mekabu dégraissé et séché à des souris par intra abdominale une fois par jour consécutivement une dose de 50 mg/kg, et ils ont confirmé la présence de cellules NK ayant des effets d'amélioration sur la rate et dans les cellules intra abdominales après cinq jours. Les recherches menées par Sagawa et al. (3), Tominaga et al., Wu et al., Kato et al., et d'autres chercheurs ont démontré les effets bioactifs du fucoïdane en particulier celui provenant de gagomé, tout en commençant à clarifier les mécanismes de ces effets anticancéreux. En outre, les mécanismes de lutte contre le cancer ont été rapportés par Sakai et al. et Kato et al. (4). Nous allons vous donner un compte-rendu basé sur ces rapports.

Effets d'induction de l'apoptose.
Un des effets anticancéreux de fucoïdane fonctionne en menant les cellules cancéreuses à se tuer elles-mêmes, soit par induction de l'apoptose. Les cellules des êtres vivants ont des gènes qui les commandent à se tuer quand elles ont subi un fort vieillissement en raison d'un environnement anormal, cette mort par auto destruction des cellules est appelée «apoptose». L'apoptose permet le processus de régénération par lequel de nouvelles cellules naissent quand les vieilles cellules meurent dans le corps, ce qui permet le maintien la santé physique. Ce phénomène d'apoptose se produit également chez les êtres humains. Par exemple, même si un nouveau-né a des doigts, ces doigts n'ont pas poussé quand il était un fœtus, mais ils étaient formés dans un premier temps sous la forme de palmes, puis un certain nombre de certaines cellules à un moments précis ont fait l'apoptose (se sont autodétruites) ce qui a entraîner la formation des doigts. Le fucoïdane est connu pour avoir des effets agissant directement sur les cellules cancéreuses les menant à l'autodestruction. Ces effets n'agissent pas sur les cellules saines ce qui fait qu'il n'y a pas d'effets secondaires. L'effet apoptotique a été démontré dans un environnement artificiel en laboratoire à la suite d'expériences par Yu et al. (5) qui ont étudier les effets de U-fucoïdane sur les cellules cancéreuses qui avaient proliféré pendant plusieurs générations. De manière concrète, lorsqu'ils ont ajouté U-fucoïdane aux cellules humaines de leucémie promyélocytaire aiguë, aux cellules de leucémie lymphoblastique, aux cellules cancéreuses de l'estomac et aux cellules d'adénocarcinome du côlon qui ont été cultivées dans une boîte de pétri, ils ont constaté que le nombre de cellules vivantes a diminué pour s'approcher du nombre de zéro, comme indiqué sur (a) sur la figure-1. Ce chiffre concerne les cellules humaines de leucémie promyélocyte. En étudiant plus en détail, ils ont pu confirmer que ces morts cellulaires étaient dues à la suppression de leur ADN contenant les informations nécessaires à la vie, rendant la survie de ces cellules impossible, comment sur (b) de la fig-1. Ils n'ont constaté presque aucun effet du U-fucoïdane sur le groupe de contrôle de cellules saines cultivées simultanément.
Effets de production et d'induction de l'interleukine 12 (IL-12) et de l'interféron-gamma (IFN-γ).
Dans cette section, nous allons utiliser une terminologie quelque peu inhabituelle, je vais donc tout d'abord vous donner quelques explications. Les macrophages: Aussi appelés phagocytes, ces cellules réagissent lorsque des substances étrangères pénètrent dans l'organisme. Ils mangent et digèrent les virus, les bactéries et les substances inutiles, comme les vieilles cellules. Ils mangent également les cellules cancéreuses. Quand il ya beaucoup d'ennemis, ils envoient l'ordre d'attaquer à leurs "amis". Les lymphocytes T (cellules T): Ces cellules se mettent en action après avoir reçu l'ordre d'attaquer par les macrophages. Elles sont composées de trois sortes de cellules qui ont chacune leur propre rôle, les cellules T auxiliaires, les cellules T tueuses et les cellules T antiparasite. Les lymphocytes T tueuses: lorsqu'elles découvrent une cellule cancéreuse, elles font un trou dans la membrane cellulaire de la cellule cancéreuse et y délivre un enzyme de dégradation de protéine de façon à détruire la cellule cancéreuse. Les cellules T auxiliaires: Bien qu'elles ne puissent pas attaquer elles-mêmes les cellules cancéreuses, les cellules T auxiliaires libèrent des cytokines telles que l'interleukine-2, en stimulant les macrophages et les cellules T à proximité afin de renforcer leurs capacités offensives. Lymphocytes T antiparasite: Ces cellules donnent l'ordre de cesser d'attaquer lorsque les cellules cancéreuses ont disparu dans la région environnante. Les cellules tueuses naturelles (cellules NK): Indépendamment des ordres des cellules T auxiliaires, les cellules tueuses naturelles passer à l'offensive dès qu'elles trouvent des cellules cancéreuses ou d'autres substances étrangères, elles détruisent et éliminent les cellules cancéreuses. Les interleukines (IL): Certains types de cellules sécrètent ces substances protéiques bioactives sous certaines conditions. Dans de nombreux cas, le même genre de substances est produite et sécrétée par des cellules autres que les lymphocytes ou les macrophages. Le terme général de ces substances est le cytokine. Les interleukines connues actuellement vont de IL-1 à IL-18. L'interféron gamma (IFN-γ): une substance antivirale produite par les lymphocytes. Produit par les cellules T et les cellules NK mentionnés ci-dessus, ce facteur multifonctionnel possède de nombreux types d'activité physiologique, notamment une activité antivirale, des effets d'inhibition de la croissance cellulaire, des effets anti tumoraux, et des effets d'amélioration des macrophages et des cellules NK. La production d'IL-12 et d'IFN-γ est connue pour être induite par le fucoïdane. On peut voir un exemple selon le rapport de recherche de Kato et al. (4) que l'induction d'IL-12 et d'IFN-γest faite par le fucoïdane. Dans cet exemple de recherche, les chercheurs ont ajouté du fucoïdane provenant de gagomé aux lymphocytes spléniques sur des souris immunisées contre les cellules tumorales Meth A, comme le montre la figure 2. En ajoutant une dose de 1 à 100 μg/ml de fucoïdane, ils ont remarqué que plus il y avait de fucoïdane par ml plus la production était élevée. Cependant, quand ils ont regardé la quantité de production d'IFN-γdu fucoïdane obtenu à partir de cinq types d'algues brunes, ils ont constaté que la production était induite fortement avec le fucoïdane des algues de fucus et de gagomé, mais qu'avec le fucoïdane obtenu à partir d'autres types d'algues l'effet était moindre, comme vous pouvez le voir dans la fig. 3. Ils ont induit que c'était probablement du au fait que la force de l'effet d'induction variait en fonction de la structure du fucoïdane.
L'effet d'induction de la production du facteur de croissance des hépatocytes (HGF)
Le facteur de croissance des hépatocytes (HGF) est une cytokine qui a été découverte par le professeur Nakamura de l'université d'Osaka, en 1984, dans le sérum des rats partiellement hépatectomisé et a été trouvé également en 1986 par Goda et al. de l'université de Kagoshima dans le sérum d'un patient atteint d'hépatite fulminante, la substance est une protéine ayant un poids moléculaire d'environ 100,000. L'HGF a des effets physiologiques importants et il est utilisé, par exemple, dans le traitement de la cirrhose du foie de l'hépatite alcoolique, ainsi que pour le traitement d'une maladie ischémique provoqué par le diabète. En 1999, on a découvert que le F-fucoïdane et le G-fucoïdane augmentait la production de HGF. Sakai et al. (6) ont fait une comparaison sur la capacité d'induction de HGF sulfaté fucanede d'héparine des différents fucoïdanes provenant de plusieurs sortes d'algues brunes. Voici les résultats: une activité d'induction d'HGF a été trouvée dans les algues de wakame, de mozuku et de lessonia. La capacité d'augmentation de la production d'HGF obtenue à partir des principaux oligosaccharide de 7-sucre 12-sulfate obtenus a à partir de la décomposition de fucanes sulfatés provenant de gagomé avec du fucane sulfaté aux enzyme était très importante, presque au même degré que l'héparine. La structure principale des oligosaccharide et l'activité d'induction d'HGF sont présentés dans la figure 3. Nous vous invitons à regarder nos produits à base de fucoïdane (fucoidan).